Maison du Souvenir

Commémoration de l'Armistice 2012 à Haccourt.

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Office et dépôts de fleurs aux monuments de Haccourt.

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Les drapeaux dans le chœur de l’église.

Des enfants, de l’école communale de Haccourt, chantent la Brabançonne.

Fin de l’office, sortie des porte-drapeaux.

Fin de l’office, sortie des porte-drapeaux.

Fin de l’office, sortie des porte-drapeaux.

Fin de l’office, sortie des porte-drapeaux.

Fin de l’office, sortie des membres de la Fraternelle des Para-Commandos de Visé.

Les gerbes qui seront déposées aux différents monuments.

Sortie de l’église.

Sortie de l’église.

Départ du cortège. (photo B. Jacqmin)

Le cortège. (photo B. Jacqmin)

Arrivée au premier monument. (photo B. Jacqmin)

Recueillement et Brabançonne. (photo B. Jacqmin)

Recueillement et Brabançonne. (photo B. Jacqmin)

Vue d’ensemble pendant la Brabançonne. (photo B. Jacqmin)

Les Para-Commandos de la Fraternelle de Visé pendant l’Hymne National. (photo B. Jacqmin)

Les membres du Collège communal. (photo B. Jacqmin)

Départ en direction du Square Pire. (photo B. Jacqmin)

Devant le Square Pire. (photo B. Jacqmin)

Dépôt de fleurs au Square Pire. (photo B. Jacqmin)

Dépôt de fleurs au Square Pire. (photo B. Jacqmin)

Dépôt de fleurs au Square Pire. (photo B. Jacqmin)

La Brabançonne au Square Pire. (photo B. Jacqmin)

La Brabançonne au Square Pire. (photo B. Jacqmin)

Fin de la commémoration. (photo B. Jacqmin)

L’Armistice de 2012 commémoré à Haccourt.

Monsieur le curé,

Monsieur le Député-Bourgmestre,

Mesdames et messieurs les échevins et membres du conseil communal,

Monsieur le Président et conseillers du CPAS,

Messieurs les représentants de la police et du corps des pompiers,

Mesdames, et messieurs les présidents et membres des associations patriotiques,

Mesdames et messieurs les porte-drapeaux,

Chers paroissiens,

       Permettez-moi tout d'abord de vous adressez à tous mes plus sincères remerciements pour votre présence à cette commémoration patriotique annuelle. Je voudrais en particulier remercier les représentants de la Fraternelle Para-Commando de Visé et environs qui aujourd'hui nous font l'honneur et le plaisir de s'associer à nous. A côté de ces présences qui ne peuvent que me réjouir, il me faut toutefois hélas déplorer une absence, celle de celui qui durant plus de 20 ans fut le porteur du drapeau de la FNC-Sec Haccourt, Monsieur Christian VRANKEN, notre ami Babar qui nous à quitté le week-end dernier et pour lequel nous aurons en ce moment une pensée.

       Mais la vie doit continuer et, en ce 11 novembre 2012, nous sommes ici réunis pour nous souvenir ; nous souvenir tout d'abord qu'il y a 94 ans, jour pour jour et quasi heure pour heure, le plus terrible conflit que l'humanité ait connu jusqu'alors prenait fin par la signature de l'armistice à Rethondes en France. Nous souvenir ensuite et surtout que ce conflit, qui sera appelé la Grande Guerre, s'éternisa, non pas quelques semaines comme l'avait estimé l'envahisseur, mais plus de quatre ans. Il fut terriblement meurtrier. Bon nombre de nos soldats furent tués, blessés, mutilés ou gazés ; bon nombre de nos civils furent brutalisés voire massacrés, bon nombre de nos villes ou villages furent pillés, incendiés ou bombardés.

       Cette guerre, qu'on avait un peu trop vite surnommé la der-des-der, ne sera hélas pas la dernière car 22 ans après l'armistice que nous célébrons présentement un second conflit à l'échelle planétaire éclatera, mettant notre pays à feu et à sang et faisant encore plus de victimes.

       Pour nous relater ces tristes évènements de notre Histoire, il ne reste plus de combattants vivants de la première de ces guerres et d'ici quelques années, il en sera de même pour les vétérans de 40-45.

       Malgré cela et alors que ces deux conflits peuvent paraître bien éloignés, il nous faut plus que jamais réaffirmer la nécessité du souvenir et préserver ainsi le devoir de mémoire.

       C'est pourquoi, comme j'aime à le répéter en diverses occasions, il convient qu'une célébration comme celle-ci ne s'adresse pas uniquement a ceux qui furent les témoins de ces guerres mais qu'elle touche l'ensemble de la population, principalement les plus jeunes. Pour cela, il faut les intéresser par exemple par un tourisme de mémoire leur faisant découvrir les endroits et autres sites qui sont liés à ces sinistres périodes ou par l'organisation d'expositions thématiques. Et ici, je ne peux que féliciter et remercier Mr André PIRSON et ses associés de la Maison du souvenir pour toutes les heureuses initiatives qu'ils prennent en la matière.

       Enfin, leur intérêt peut être éveillé tout simplement par un dépôt de fleurs au pied des monuments aux morts, comme nous l'avons fait et le ferons encore après cet office.

       C'est à l'occasion de tels hommages rendus qu'il faut leur faire comprendre que ces monuments ne sont pas de simples blocs de pierres mais que des noms y sont gravés, les noms de nos combattants qui ont sacrifié leur vie pour que notre pays retrouve la liberté, pour que la Belgique vive. Vive la Belgique et vive le Roi.

       Et, pour conclure, un souhait : puissent les générations présentes et à venir ne jamais être confrontées aux atrocités qu'ont connu leurs ancêtres, aux souffrances qu'ils ont enduré, aux vies qu’ils ont perdu pour que nous puissions vivre en paix. Vive notre démocratie et vive la paix.

Lieutenant-colonel Hre Charles Devos

Discours du 11 novembre 2012 prononcé par Monsieur l’échevin Laurent Antoine


Discours de Monsieur l'échevin Laurent Antoine à l'école communale de Haccourt.

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Allocution donnée par l’Echevin Laurent Antoine.

Pendant l’allocution de l’Echevin Laurent Antoine.

Pendant l’allocution de l’Echevin Laurent Antoine.

Pendant l’allocution de l’Echevin Laurent Antoine.

Pendant l’allocution de l’Echevin Laurent Antoine.

Pendant l’allocution de l’Echevin Laurent Antoine.

Pendant l’allocution de l’Echevin Laurent Antoine.

Pendant l’allocution de l’Echevin Laurent Antoine.

       "Vous êtes les créanciers de la Nation"

       Cette affirmation, dont l'importance ne vous échappera pas a été prononcée solennellement par sa Majesté le Roi Chevalier Albert 1er au lendemain de la Grande Guerre, alors qu'il s'adressait aux survivants de son Armée.

       La créance ainsi reconnue a été transmise et honorée en partie par les combattants, les résistants, les prisonniers de guerre, les prisonniers politiques, par tous ceux et toutes celles qui ont œuvrés dans l'ombre lors des deux conflits mondiaux, pour la liberté, notre liberté, votre liberté.

       Le témoignage et la parole sont et doivent rester un devoir éthique pour que la mémoire s'érige en rempart contre l'oubli.

       Ils ont connu l'enfer de la guerre, merci à eux qui ont sacrifié sur les champs de bataille, leur jeunesse, leur âme, leur chair, leur vie. Et vint la 11ème heure du 11ème jour, du 11ème mois de l'année 1918;

       Les clairons, ivres d'émotion, apparaissent sur le bord des tranchées, pour sonner le "cesser le feu". Toutes les églises de Belgique se mirent à carillonner, c'était la fin de 4 années de cauchemar, d'horreur, de souffrances, 4 années de guerre qui firent des millions de morts.

       La plus grande partie de la jeunesse d'alors fut décimée, mais les Belges d'alors, tous unis dans un formidable élan de solidarité, de courage, d'héroïsme qui les animait, étaient fiers d'avoir sauvé l'essentiel, … LA LIBERTE.

       11 novembre 1918, le vent glacial de novembre balayait les plaines de Flandres, essayant de noyer dans les brumes d'automne, les terrifiants champs de mort où agonisaient les derniers soldats fauchés par l'ultime rafale de mitrailleuse, au moment où les clairons sonnaient L'ARMISTICE.

       11 novembre 1918, l'Europe abasourdie, exsangue, regardait hébétée se lever la dernière aube sanglante d'un jour ou avant de relever la tête, il fallait regarder, incrédules, les ruines encore fumantes de régions entières dévastées par la folie des hommes. Et pire encore, il fallait dans chaque famille de Belgique, retirer du bout de la table familiale, la chaise de celui qui jamais plus ne reviendrait.

       En dépit de tous ces sacrifices, ou d'avantage parce qu'il avait accepté tous ces sacrifices,  notre peuple croyait sincèrement en lui-même, il croyait dans l'avenir à rebâtir, il croyait aussi que les incommensurables horreurs comme celle qu'il venait de subir, ne pourraient jamais se reproduire, c'était "la der des ders".

       Hélas, vingt ans après, le spectre cauchemaresque de l'invasion recommençait.

       Notre présence ici aujourd'hui est le témoignage vivant de la reconnaissance que nous devons exprimer à tous ceux et toutes celles, qui par leur sacrifice, nous permettent de vivre libre dans une société ouverte et prospère.

       Cette cérémonie, aussi humble soit-elle est le rappel de l'histoire, le rappel de notre histoire commune, mais aussi l'expression de fierté que nous devons ressentir pour notre pays et ses symboles forts que sont, notre Roi, notre drapeau noir/jaune/rouge, notre hymne National.

       11 novembre 2012, nous ne pouvons croire en ce jour, que le sacrifice immense consenti de 1914 à 1918, 1940 à 1945, ait été vain.

       Ceux qui sont morts pour la Belgique, sont morts dans l'espoir de nous laisser un pays portant haut les concepts de la LIBERTE et de la TOLERANCE.

       Nous prenons conscience en cet instant de la nécessiter absolue du devoir de mémoire.

       Encore faut-il savoir, pour se souvenir et respecter. Notre recueillement se double d'humilité et peut être même de honte.

       Le clairon qui sonne, retentit comme l'appel déchirant de ceux de 14-18 nous disant :

       "Que faites-vous de cette Belgique que nous vous avons laissé ?"

       "Que faites-vous de cette Belgique pour laquelle nous sommes morts ?"

       Vous ne pouvez rester insensible à cet appel-là, alors il vous faut croire.

       Il vous faut croire en la solidité de nos institutions, en votre capacité à comprendre et réagir…

       Il vous faut croire en l'immense qualité de notre jeunesse, vous ne pouvez pas désespérer par faiblesse ou par apathie. Plus que jamais, pour l'honneur de nos soldats de toutes les guerres, il vous faut croire en LA LIBERTE.

       Pour terminer, je citerai un soldat canadien de la 1ère guerre mondiale.

       "Ils ne vieilliront pas comme nous, qui leur avons survécu. Ils ne connaîtront jamais l'outrage, ni le poids des années. Quand viendra l'heure du crépuscule et celle de l'aurore, nous nous souviendrons d'eux".

       Je vous remercie pour votre présence et votre participation à cette cérémonie annuelle, qui constitue ma dernière prestation publique en qualité d’échevin en charge des associations patriotiques. A l’avenir, c’est mon collègue et ami Hubert SMEYERS, ici présent, qui dès le 03 décembre prochain assumera, avec l’engagement et la disponibilité que l’on lui connait, ces fonctions scabinales. Je lui souhaite bonne chance dans ces nouvelles fonctions !

       Je vous remercie pour votre attention.

 

 

 



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