Maison du Souvenir
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Le Message du
C.A.P.O.R.A.L. JUILLET 2013 « C.A.P.O.R.A.L. »
signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le
Regroupement des Activités Locales. Editeur
responsable: M. Hubert Smeyers, rue du Rouwa, 10, 4682 OUPEYE Le mot du nouveau
Secrétaire patriotique Merci Georges. Que dis-je ! Mille fois
merci. Il m'aurait été difficile d'entamer mon
premier éditorial sans avoir, au préalable, adressé, au nom de tous, mes
remerciements et félicitations les plus sincères à notre ami Georges ANTOINE. Sachant
manier la plume, comme un mousquetaire son épée, il aura des années durant été
le brillant rédacteur du « Mot du Secrétaire patriotique » y relatant avec
précision les évènements passés, présents et à venir, n'hésitant pas à les
agrémenter le plus souvent d'une ou l'autre citation judicieusement choisie. Aussi Georges, maintenant que tu me
cèdes le témoin, je m'efforcerai d'être ton digne successeur en m'inspirant
notamment des textes multiples et variés que tu auras rédigés. J'aurais aimé pouvoir commencer cet
article sur une note positive mais les évènements récents me forcent toutefois
à y renoncer. Ainsi,
et tout d'abord, c'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le
décès d'un de nos anciens combattants les plus dévoués. Notre ami, Albert DELCOURT,
Président de la FNC- Section de HERMALLE, s'est hélas éteint, en ce 27 mai,
dans sa 96ème année. D'autre part, et sur le plan socio-économique,
rien ne permet actuellement d'entrevoir une reprise des activités du train à
larges bandes (TLB) de CHERTAL (groupe ARCELOR-MITTAL) et dans une moindre
mesure de la cimenterie de HACCOURT (groupe HOLCIM). Bien que ces
cessations d'activités ne soient pas encore définitivement entérinées et que
les dernières informations pourraient laisser planer un brin d'optimisme, on ne
peut au stade actuel que craindre des retombées sociales et budgétaires
importantes : perte de nombreux emplois et rabotage important, voire
considérable, du budget communal. Néanmoins, petit rayon de soleil dans la
grisaille, lorsque ce périodique sortira de presse, les travaux d'aménagement
de la plate-forme multimodale (eau-rail-route) du TRILOGIPORT, dont le projet
date déjà de 2005, auront enfin débuté (28 juin). Si cette nouvelle activité ne
pourra compenser, financièrement parlant, les pertes annoncées, elle devrait
(soyons prudents) être génératrice de quelques 2000 emplois, ce dont on ne peut
que se réjouir dans la conjoncture actuelle. Il est temps à présent de passer à ce
qui constitue l'essence même de ce périodique : « Le patriotisme » Depuis le 27 mars de cette année, une
nouvelle exposition, ayant pour thème « La bataille des Ardennes », est présentée à la « Maison
du Souvenir », une nouvelle
occasion de se souvenir que le 16 décembre 1944, le IIIè
Reich lançait sa dernière offensive d'envergure (dite offensive VON RUNDSTEDT) qui
allait durer un mois, faire des dizaines de milliers de morts (dont quelques
2500 civils belges) et finalement aboutir à la retraite de l'envahisseur qui
n'avait plus dès lors qu'un seul objectif : défendre son propre territoire.
Quelques mois plus tard, la citation de Sir Winston CHURCHILL « Il n'y a qu'une
réponse à la défaite, et c'est la victoire » allait enfin trouver tout son sens
: le 08 mai 45, la reddition sans condition était signée, les alliés avaient
vaincus. En ce même 8
mai, soit 68 ans plus tard, a eu lieu notre première manifestation patriotique
de l'année. Sortant un peu des sentiers battus, elle s'est cette fois déroulée
sous forme d'un relais sacré durant lequel les monuments principaux de chaque
entité (hormis HOUTAIN-SAINT-SIMEON) ont été fleuris, ceci en présence de
délégations des écoles qui toutes, sans exception, ont non seulement répondu
présentes mais également marqué leur intérêt à participer aux manifestations futures. Le lendemain, jour de
l'Ascension et comme il est de coutume pour commémorer le retour des prisonniers,
HOUTAIN-SAINT-SIMEON a rendu hommage à ses morts et l'Office religieux, ainsi décalé
d'un jour, y a été célébré. Projetons-nous à présent vers l'avenir
pour annoncer deux manifestations qui auront lieu en juillet : Tout d'abord, le dimanche 7 juillet sera
organisée à HALLEMBAYE la devenue traditionnelle cérémonie en l'honneur des
victimes des deux guerres. Cette cérémonie, il est bon de le signaler, est
depuis des années rehaussée par la présence d'associations patriotiques issues
de nos deux autres grandes communautés. Ce sera ensuite le dimanche 21 juillet
que nous célébrerons notre Fête Nationale à HEURE-LE-ROMAIN, 182 ans après
qu'en ce même jour LEOPOLD 1er, notre premier souverain eut prêté serment
à la Constitution. Les précisions concernant le déroulement
des deux manifestations susmentionnées sont reprises dans ce périodique. Nous espérons vous rencontrer nombreux à
ces deux commémorations afin de perpétuer d'une part le souvenir de ceux qui
ont payé de leur vie cette liberté dont nous pouvons aujourd'hui bénéficier et
d'autre part montrer notre attachement à notre pays ainsi que notre volonté à
ce qu'il reste uni. Charles
Devos Amicale
des porte-drapeaux Basse-Meuse - Vallée du Geer Cher(e) ami(e) Dans le cadre du 23ème anniversaire de notre
Amicale et du 7ème anniversaire
de notre jumelage avec le Groupement des porte-drapeaux Gueule-Vesdre-Pays de
Herve, nous vous invitons à prendre connaissance du programme de la
manifestation patriotique annuelle qui ce déroulera à Hallembaye ce dimanche 7
juillet 2013 : –
11h : messe pour
les victimes des deux guerres et pour la Paix en la chapelle Saint-Nicolas,
avec la participation de la chorale paroissiale de Haccourt, de Monsieur
STEGGEN, ténor et de Madame JOCKIN, pianiste ; –
Dépôt de fleurs à la
stèle commémorative apposée à la chapelle ; –
Formation du cortège
et déplacement vers la place de Hallembaye ; –
Dépôt de fleurs au
monument aux morts et dislocation du cortège. A l'issue de cette cérémonie, les participants seront
cordialement invités à se rendre sous le chapiteau pour y prendre le verre de
l'amitié ainsi qu'une collation. Nous espérons vous y
rencontrer nombreux. NB:
Le port des distinctions honorifiques est souhaité. Pour
le Comité organisateur C. RENSON
Colonel C. DEVOS Secrétaire -
Trésorier Président Cérémonies du 21 juillet 2013 Madame, Monsieur, En collaboration avec les
sections patriotiques locales, l'Administration communale d'Oupeye a le plaisir
et le privilège de vous inviter aux cérémonies traditionnelles du 21 juillet
2013 qui, cette année, se dérouleront en l'ancienne commune de Heure-Le-Romain,
selon l'horaire ci-après : –
10h15 : réunion pour les porte-drapeaux. –
10h30: en l'église Saint-Rémy de Heure-le-Romain : messe
solennelle chantée par la chorale paroissiale suivie du Te Deum et du
traditionnel dépôt de fleurs au monument principal du village, rue du Vivier. –
vers 12h : vin d'honneur de circonstance offert par l'Administration
communale à l'école communale, rue de la Hachette. Nous espérons vivement
que vous aurez à cœur de rehausser cette belle manifestation de votre présence. Le port des distinctions
honorifiques est souhaité. A l'occasion de ces
festivités, nous vous remercions de pavoiser vos façades aux couleurs
nationales et d'inviter vos voisins à le faire. Dans l'attente du plaisir
de nous y rencontrer, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en
l'expression de nos sentiments distingués. Par le Collège, Le Secrétaire
communal, Le Député-Bourgmestre, L’Echevin des Relations publiques, P. BLONDEAU M. LENZINI H. SMEYERS Relation des événements
survenus au fort de Battice du 9 mai au 22 mai 1940 (suite) VENDREDI
17 MAI Nos TS, patiemment, essaieront d'entrer
en contact optique avec le PO MN 29, ils devront abandonner tout espoir. Après 8 jours, notre premier PO
extérieur tombe. Hommage soit rendu à tous les militaires
de ce poste qui ont vécu de si tragiques moments, l'âme tranquille de ceux qui
savent faire leur devoir. Dans la matinée, le Cdt du fort de
Neufchâteau fait appel à notre concours pour le dégager. Notre tir a un succès
complet. Les colonnes ennemies se déplaçant de Froithier
vers Val Dieu sont également harcelées avec succès. A remarquer que nos communications
téléphoniques avec notre fort frère Neufchâteau se font en wallon car nous
supposons l'ennemi à l'écoute sur ces lignes téléphoniques. Notre PO Jonckay
signale une batterie installée dans une prairie au sud de Julémont.
Il s'agit d'une batterie de moyen calibre tirant vers l'ouest, sections à 200 m.
d'intervalle. Contre battue immédiatement, cette batterie sera neutralisée et les
pièces abandonnées par leur personnel. Dans la suite, après arrêt du tir, nous
serons avisés un peu tardivement que les pièces quitteront leurs emplacements.
Une nouvelle intervention de notre part sur cette batterie qui gagne la grand
route de Julémont ne donne aucun résultat précis. Le fort de Neufchâteau est sous le feu
d'une grosse pièce d'artillerie installée dans le bois des Fawes.
Elle est rapidement neutralisée. Un peu avant midi, nous faisons la
pénible constatation que nos communications téléphoniques sont coupées avec les
forts de Neufchâteau et Pepinster et, chose plus grave, avec nos PO extérieurs
307, VM23. MN29 est perdu depuis la veille et MN12 nous reste étant relié directement
à l'ouvrage. Nous reprenons contact avec les forts de
Neufchâteau et Pepinster par le truchement de la TSF. Pepinster nous apprendra qu'il est lui
en relation téléphonique avec nos PO307 et VM23. Après-midi,
le village de Battice et la région sud du fort disparaissent dans un nuage créé
par des projectiles fumigènes ennemis. Un redoublement de vigilance est de
rigueur. Quand les nuages artificiels sont dispersés, aucune constatation
anormale ne nous permet de connaître le motif de cette activité ennemie. Comme les jours précédents, les tirs
d'interdiction et d'entretien des destructions se poursuivent. De son côté, l'I.N.R. insiste sur la
bataille de Sedan, parle de l'armée allemande dans le nord de la France et de
la retraite des Alliés sur l'Escaut. SAMEDI
18 MAI Au cours de la nuit, il est 1 heure, une
patrouille composée de 3 soldats (Van Begin, Collis
J., Bouchat) sous les ordres du Mdl
Fischer sort par le BV(?) Elle a comme mission de se rendre au BII et de se
rendre compte si aucun travail de sape n'a été effectué par l'ennemi au pied du
bâtiment, les bruits suspects dont il a été question précédemment se sont
renouvelés toutes les nuits aux dires du chef du bâtiment et d'autres gradés. A
sa rentrée, la patrouille rapporte une réponse négative catégorique. Le bombardement du BIV par obus de petit
calibre reprend dès le matin et durera toute la journée. Nous apprenons de Cdt du
fort de Pepinster que son ouvrage n'est plus en communication téléphonique avec
nos PO305 et VM23. Nous sommes en droit de nous attendre à
voir rentrer le personnel de ces PO car il leur a été à nouveau rappelé par
l'officier des services extérieurs au début de l'action que leur mission
prenait fin dès qu'ils n'auraient plus de liaison avec le fort. Dans ce cas, la destruction des
documents et du matériel s'impose et ils devaient tenter de regagner le fort. Les bâtiments V et Waucomont
sont (?), leur attention est spécialement attirée vers le PO305 où aucune
activité anormale n'est signalée. Peu après, le Po du V signale qu'il voit
de la fumée s'élever du PO 305. Détruiraient-ils leurs documents ? Des civils travaillent dans les prairies
voisines. Depuis deux ou trois jours, nos PO signalent la présence de civils
dans les prairies avoisinantes. A la ferme Mariette même le fermier et
sa fille viendront rendre visite à la ferme alors que le fort est bombardé et
qu'il tire. Au début de l'après-midi, deux hommes du
Génie Van Begin et ... sortent par el BI, gagnent le BIT par la voie ferrée,
poursuivent leurs investigations en direction des fermes Ledoux et Mariette. Ils rentrent après un quart d'heure
d'absence, nous rassurent complètement au sujet du BIT et rapportent des fleurs
champêtres ! Ils n'ont vu aucun ennemi. La radio allemande annonce que Lille est
prise, que les blindés allemands sont arrivés à Arras et donne encore beaucoup
d'autres détails moins réjouissants les uns que les autres. L'I.N.R. qui émet de Paris confirme ces
nouvelles alarmantes, il annonce la destitution du général Gamelin au profit du
général Weygand qui prend le commandement supérieur des armées françaises. A partir de 13 h 30, les fronts sud et
ouest de l'ouvrage sont bombardés avec obus fumigènes qui forment malgré le
vent un rideau que la vue de nos observateurs ne peut percer. Des obus
explosifs tombent également sur ces fronts. Que prépare cette action ennemie ?
Déplacements de pièces, organisation de travaux ou simplement passage de troupes
? Dans l'incertitude, nos coupoles tirent
sur les points de passage obligés au sud et au s.o.
de l'ouvrage. Dans les cloches Mi et observation, le
personnel est prêt à toute éventualité. Vers 18 heures, alors que le
bombardement diminue d'intensité, que la vue est meilleure, rien d'anormal n'est
constaté sur ces fronts. A 19 heures, une patrouille sortira par
le BI et ira sans encombre ravitailler à nouveau le personnel du MN12, seul
observatoire extérieur qui nous reste. Cette sortie sera mise à profit pour
parfaire l'incendie d'un des deux camions abandonnés par l'ennemi sur la route
d'Aubel. Cette action est l'œuvre d'un soldat
appartenant au PO. Le soir, une voiture automobile arrive
sur la route jusqu'à hauteur des camions incendiés, prise sous le feu du B. Jonckay, elle rebrousse précipitamment chemin après avoir
éteint tous les feux, ce qui la sauvera, le tir de Jonckay
n'ayant pu être ajusté. Nos
TS essaieront en vain pendant deux heures d'entrer en communication avec le PC
305 par liaison optique. Notre 2e PO extérieur est
vraisemblablement perdu pour nous. Quel a été son sort ? Quel est celui du PO VM23
dont nous somme sans nouvelles ? DIMANCH
E 19 MAI Cette journée paraît devoir être calme,
nos observateurs n »ont rien à signaler. A 10 heures, des hommes sortent par le
BI, longent la tranchée du CFW jusqu'au passage à niveau non gardé à hauteur de
la ferme Mariette et à travers champs gagnent l'ancienne route et s'approchent de
la destruction BAT. Ils rentreront sans incident et n'auront rien à dire. La
BAT est dans l'état où nous l'avons mise en la détruisant. Aucun travail de réfection
ne semble avoir été tenté par l'ennemi. Les tirs d'interdiction et d'entretien
des destructions se poursuivent inlassablement. Plusieurs avions viendront survoler le
fort à basse altitude. Deux coupoles de 75 risquent deux projectiles sur ces
objectifs aériens. Une patrouille sortira dans l'après-midi
par le bâtiment de Waucomont, atteindra sans encombre
les ruines des baraquements incendiés qu'elle visitera. A sa rentrée, nous
apprenons qu'aucune trace ennemie n'a été relevée et que le toboggan est très (
?) bien que le tunnel livre encore passage. Le calme qui règne dans cette région
nous incite à nous ravitailler de viande fraîche. Une vache est capturée dans
une prairie avoisinant le N. Waucomont, elle sera
abattue, dépecée. Les déchets recouverts de chlorure de chaux seront enfouis et
les défenseurs recevront de la viande fraîche dès le surlendemain. Au cours de l'après-midi, nous tirons au
profit du fort de Neufchâteau, ainsi que sur une colonne ennemie se déployant
sur la grand route d'Henri-Chapelle. Aux environs du monument Fonck, dans une
prairie, des Allemands chargent du bétail sur camions. Notre tir bien ajusté les met en fuite. Il fait un temps superbe. Notre
observateur du BII nous signale un PC installé dans la brasserie de Thimister. Hélas, à cette heure, 16 heures, de nombreux
civils sont aperçus sur la place, se servant à l'épicerie et le tir ne peut
être exécuté au moment favorable. Vers 19 heures, l'ennemi reprend ses bombardements
du fort avec obus de moyen calibre. La nuit sera plutôt calme, on a
cependant le pressentiment que ce calme ne se prolongera pas. (à
suivre) Dimanche 15 septembre 2013 Grande journée de
Retrouvailles A partir de cette année,
la grande journée de
retrouvailles est précédée d'une brève commémoration pour la libération de nos
contrées en septembre 1944. Mesdames, Messieurs, Comme chaque
année, nous avons le plaisir de vous inviter à participer nombreux à la grande
journée de retrouvailles agrémentée par un buffet gastronomique et diététique
Le dimanche 15 septembre 2013, aux Ateliers du Château, rue du Roi Albert, 50 à
Oupeye. Programme de la journée : –
10h30: dépôt de
fleurs au monument aux morts d'Oupeye; –
11h : accueil des
participants aux Ateliers du Château; discours de circonstance et apéro offert par l'Administration
communale. –
12h : buffet froid
de haut standing. Buffet
du Chef ~ ¼ de tomate aux
crevettes grises ~ La Coupe Neptune ~ La ½ truite fumée ~ Méli mélo de
saumon frais et de saumon fumé ~ Ballottine de
volaille aux fines herbes ~ Jambon à l'os ~ Terrine
parisienne ~ Pilon braisé ~ Le cœur
d'Ardenne au melon ~ Roastbeef ~ Choix de 5
crudités ~ Choix de sauces,
petits pains et beurre ~ Dessert: bûche glacée sur coulis de fruits C'est avec plaisir que nous avons décidé de renouveler notre confiance à la boucherie
WERS Fils dont le papa était un ancien prisonnier de guerre, affilié à la
section FNAPG de Haccourt. Comme chaque année, la Maison WERS nous
offrira le dessert de circonstance ... Pour participer à ce repas placé sous le
signe de l'amitié, nous vous invitons
à faire parvenir sans tarder votre inscription
en remplissant le coupon ci-dessous et à virer votre participation financière fixée au prix promotionnel de 20 €. Comme d' habitude, les vins rouge et
rosé vous seront
proposés à prix démocratique. Attention ! Le nombre de
places est limité à 120 couverts ! Il est INDISPENSABLE de
remplir le coupon ci-dessous et de le faire parvenir au service des
Relations publiques chargé de la bonne coordination de cette journée
et tout spécialement de l'aménagement convivial selon les souhaits de
toutes les sections (Administration communale, rue des Ecoles, 4 – 4684 Oupeye
- Haccourt - 04 267 06 00). Votre réservation sera
effective dès réception du paiement au numéro de compte du Comité Exécutif des Associations
patriotiques de l'entité : BE60 652831676870 Dans l'attente du plaisir
de nous retrouver en cette agréable circonstance, nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en
l'expression de notre considération distinguée. Le Secretaire patriotique, Le
Trésorier patriotique, L’Echevin, Le Député-Bourgmestre en charge des
Associations patriotiques Colonel DEVOS L. Brolet H. SMEYERS M.
Lenzini CIRCUITS
des Champs de Bataille de France (suite) La
bataille de Mons, 23 août 1914 (Observatoire n° 30 : Cuesmes ; observatoire n° 31 : Bray) La Sambre, à Namur, semble continuer la
ligne sensiblement est-ouest que trace la Meuse inférieure, mais, à Charleroi,
sa vallée s'infléchit nettement au sud-ouest, vers Maubeuge. Tenir la ligne de
la Sambre ne suffisait donc pas pour arrêter l'aile droite allemande, il
fallait, surtout à gauche, se porter nettement au nord. Dans les intentions du général
Joffre, l'armée anglaise, concentrée vers Maubeuge, doit donc à gauche et en
même temps que la 5e armée, entrer en ligne vers Mons et agir en direction
de Soignies. Mais le 20, le premier corps anglais est
encore à Wassigny. « La concentration, dit le rapport officiel du maréchal
French, était pratiquement achevée le 21 août et je pus dès le 22 prendre mes dispositions.
» Le 22, la bataille est engagée déjà
depuis la veille. Cependant l'armée britannique débouche de Maubeuge, le 1er
corps (général Douglas Haig) à l'est; le 2e corps (général Smith Dorrien) à l'ouest. La division de cavalerie à l'aile
gauche. C'est vers un singulier champ de
bataille qu'elle se dirige. Si nous suivons la même direction qu'elle et si
nous nous élevons au nord de la Sambre, la route nous mène par Battignies, Havay, Asquilies, vers Mons. Observons la ville de la hauteur de Cuesmes qui la domine au sud. Rien ne ressemble moins à un champ de
bataille classique, tapis de billard où évoluent
les bataillons, que ce paysage tourmenté. C'est le pays noir, le «
Borinage ». Plus à l'ouest, vers Peruwelz,
commence le riche pays des fermes dont Tournai est la capitale. Ici, le charbon
est roi. La mine creuse et ravage le
sol. Parmi les innombrables corons ouvriers,
les hauts crassiers, les terrils, dressent vers le ciel brumeux leur masse sombre. Une rivière, la
Haine et le canal qui la double, traversent
cet austère paysage d'ouest en est, suivant sensiblement la grande
route qui, de Valenciennes, mène à Charleroi par Mons et Binche. Une ligne en hauteurs
les domine au sud, de Dour à Binche, par Pâturages et par Bray. French y arrive le 22 au soir. Il est loin de penser que les gros
allemands qui ont traversé Bruxelles
le 20 et le 21 puissent déjà être une menace pour ses 70 000 hommes bien
équipés. Cependant, à droite, la liaison n'a pu
être faite avec la 5e
armée française. Le maréchal French donne l'ordre à ses divisions de se
retrancher ; il pense reprendre son, mouvement le lendemain. Le dispositif est le suivant : à
gauche Smith Dorrien tenant la ligne du canal. Sa troisième
division, au centre, occupe Mons et ses environs. A droite, Douglas Haig s'est établi
solidement de Mons à Binche avec un crochet défensif vers l'est de Binche, à Paissant. Heureuse disposition, car déjà, à
droite, la 5e armée a subi un sensible échec et se replie au sud de
la Sambre. Bülow la poursuit et son VIIe corps, débouchant le 23 en direction
de Merbes-le-Château, se heurte à l'aile droite
anglaise à Binche. En même
temps, les corps de gauche de von Kluck (IIIe et IVe)
arrivent eux-mêmes dans la région de Mons. Bientôt ses autres corps, accourant
à leur secours, vont se rabattre sur l'armée French. La canonnade commence à
midi, brusque et violente. A partir de 15 heures, la lutte devient ardente. Pour la
suivre, portons-nous à l'ouest de Bray, sur la cote 93 qui domine la grand' route
de Mons. C'est là que Douglas Haig est solidement établi, couvrant la droite de
l'armée. Appuyé au petit massif qui protège au sud la région de Mons, il
commande la vallée de l'Haine et le canal. De leurs tranchées, les
Britanniques tirent à coup sûr. Froidement, ils ajustent les bataillons ennemis
qui s'avancent en masses compactes et les fauchent. Sous le feu des canons
lourds établis sur les hauteurs de Roeulx , la ligne fléchit un peu mais tient
fermement la route. Au centre Smith Dorrien résiste
victorieusement et croit le succès assuré. Telle est la
situation à 5 heures du soir quand le Maréchal reçoit une dépêche « inattendue »
du général Joffre : trois nouveaux corps allemands marchent droit au sud sur
l'armée anglaise. La gauche est menacée
d'un mouvement d'enveloppement venant de Tournai. A droite, l'armée Lanrezac a
dû céder les passages de la Sambre. Telles sont les conséquences du manque
de cohésion entre les deux armées : French, qui, le 21 et le 22, n'a pu porter
secours à Lanrezac, se trouve découvert le 23 par la retraite de celui-ci. Immédiatement, le maréchal donne l'ordre
de repli, mais la pression de l'ennemi s'accroît. Pour se dégager, il n'a qu'un
moyen : contre-attaquer. A droite, un « vigoureux coup de poing »
de la 2e division sur Harmignies, à
gauche, une brillante mais sanglante charge de la brigade de cavalerie du général
de Lisle dans la plaine d'Audregnies,
permettent de rétablir la situation. C'est la dure retraite qui commence vers
Landrecies et Le Cateau. La bataille de Charleroi. 21-24 août
1914 (Obs. n°32) De la colline de Montignies qui domine
la ville de Charleroi au sud-est, nous découvrons à nos pieds une gigantesque
cité. Les maisons touchent aux maisons, les murs aux murs, les hauts fourneaux
se dressent. De Tamines à Lobbes et de Gosselies à Montignies, c'est une succession
de faubourgs ouvriers peuplés comme des villes. La Sambre, de ses eaux grises,
coupe ce noir paysage où flotte une perpétuelle fumée[1]. Autour de l'agglomération, le terrain
s'élève : au sud vers Bauche (cote 217), vers Maines, vers Villers-Poterie ; c'est là que sont calées les
divisions de l'armée Lanrezac ; au nord, vers Gosselies, vers Verlaine, vers
Jemappes ; c'est de ces hauteurs, abordées par Wavre et Nivelles, que vont
déboucher les Allemands. Réunies près des petits ruisseaux qui
descendent vers la Sambre, ces collines forment des redans qui sont les
défenses naturelles de la vallée. De leurs pentes, les adversaires ont toute facilité
pour s'observer et se canonner réciproquement, mais ils ne peuvent que
difficilement atteindre les fonds. Là, le réseau serré des ruelles, des murs et
des haies constitue pour l'assaut de parfaits défilements. Ailleurs, nous verrons le combat de
montagne ou de forêt. Ici, c'est le combat de rues. (à
suivre) Discours prononcé par
Monsieur L'Echevin Hubert SMEYERS, lors des funérailles de Monsieur Victor
DELCOURT, Président de la section FNC Hermalle, le vendredi
31 mai 2013. Merci Monsieur le Curé de
me permettre de prendre la parole en ce début d'office au nom de la Commune d'Oupeye. Messieurs Les Présidents des Associations patriotiques, Monsieur Le Commissaire, Madame La Présidente du CPAS, Madame et Messieurs Les Echevins, Mesdames et Messieurs Les Conseillers communaux et du
CPAS, Mesdames, Mesdemoiselles,
Messieurs, C'est avec une émotion toute
particulière que nous adressons en ce vendredi 31 mai un ultime hommage au Président
de la section FNC de Hermalle, au Président d'Honneur
de la section FNAPG de Hermalle et à l'Administrateur-fondateur
et trésorier de l'ASBL du Fort d'Eben-Emael. La carrière de Monsieur DELCOURT est
exceptionnelle à plus d'un titre. Je me dois de la retracer aujourd'hui avec le
plus de précision possible. Titulaire avec grand fruit du diplôme
d'humanités modernes à l'Athénée Royal de Liège I, Victor DELCOURT s'inscrit
ensuite à l'Université de Liège et en juillet 1936, réussit avec fruit, la
première candidature en sciences mathématiques. Il est appelé au service militaire le 30
juillet 1936 comme C.S.O.R. à la batterie de l'école du régiment de forteresse
de Liège au Fort de Fléron. Après 7 mois d'instruction, il réussit les examens
de S.C.O.R. et est désigné, à sa demande, pour le Fort d'Eben-Emael qu'il
rejoindra en mars 1937 – sous le commandement du Major DECOUX. En 1938,
toujours à sa demande, il est admis à suivre le cours de candidat officier de
réserve (C.O.R.) à la batterie de l'école du R.F.L. (régiment de forteresse de
Liège). Et après 3 mois, il
obtient le diplôme du C.O.R. d'artillerie. Pendant son séjour au Fort en qualité de
sous-officier, il est successivement employé comme instructeur puis est affecté
au service du major pour travaux de topographie et détermination des éléments
de tir. Il participe notamment au rôle de garde
et aux destructions prévues sur le Canal Albert – aux ponts de Kanne et de Lanaye. C'est à l'issue de son service militaire
qu'il signe son engagement à l'armée. Il réussit les examens d'entrée à l'école
de sous-lieutenant « d'active » à Namur et doit y entrer le 13 mai 1940. La déclaration de guerre du 10 mai 1940
va cependant modifier ce beau planning ... ! En effet, le 10 mai 1940, Victor
DELCOURT exerce les fonctions de sous-officier de tir pour les casemates – première
batterie – bien évidemment, au Fort d'Eben-Emael. A la reddition du Fort, le 11 mai 1940, il est fait
prisonnier puis est dirigé avec la garnison présente au Fort vers le Stalag XIB
à Fallingbostel. Il y est mis au secret jusqu'en juillet 1940. IL est ensuite
dirigé vers le kommando 893 à Hallendorf. Une maladie survenue en septembre 1940 le contraint de
rejoindre le stalag XIB pour y être opéré. En octobre 1940, il
aurait pu rentrer en Belgique mais refuse puisqu'il est « de carrière » et
préfère laisser la place aux miliciens. C'est à ce moment que Victor DELCOURT entre
à la « Kartei » : de ce bureau, il a accès à toutes
les fiches des prisonniers du camp, ce qui lui permettra de pouvoir aider de
nombreux camarades à rentrer au pays. En janvier 1941, menacé de forteresse,
il continue à aider les prisonniers français et à faire libérer de nombreux
camarades. En février 1941, n'étant plus d'aucune utilité pour ses camarades au
camp, il revient en Belgique en qualité d'étudiant. Trois mois plus tard, il entre à la SNCB
– station de Visé – en qualité d'élève commis et continue ses actions de
résistance : –
il participe avec le
groupement D à fournir des renseignements concernant le matériel allemand ; –
il aide des
prisonniers de guerre français à rejoindre leur pays ; –
et il retarde les
convois allemands. En janvier 1945, il rejoint le 3ème
bataillon de la 2ème brigade d'infanterie où il exerce les fonctions
d'adjoint de peloton. Il continue également à suivre les cours de candidat sous-lieutenant
« d'active » et obtient son brevet. Il rejoint le 3ème bataillon de
la 5ème brigade d'infanterie en qualité de chef de peloton et c'est
le départ vers l'Irlande où Victor DELCOURT fait les fonctions de commandant en
second. De retour en Belgique, il est désigné
pour le 3A puis pour suivre les cours de la 86A, promotion, toutes armes de
l'école royale militaire. Après 3 ans d'études, il obtient son brevet. Il est
ensuite successivement désigné pour l'école d'armes à Brasschaat–Polygone,
puis pour le 21A et pour le 1er C.I.A.C. à Saive. En février 1956, le Commandant DELCOURT est
désigné pour le 72A à Aix-la-Chapelle et prend donc le commandement de la
batterie F. A la mise sur parc de cette batterie, il
est enfin désigné pour la batterie E.M. du 1er Groupement AC qu'il commandera
pendant 10 ans jusqu'à sa mise à la retraite en octobre 1967. La perte de Monsieur DELCOURT est très
lourde pour les sections patriotiques de Hermalle et
pour l'ASBL du Fort d'Eben-Emael. Je me dois de rappeler qu'en
reconnaissance à ses services rendus à la Patrie et aux Associations patriotiques,
le Commandant DELCOURT était titulaire de très belles distinctions
honorifiques. Je citerai tout
particulièrement : –
la médaille du
Prisonnier de Guerre avec 1 barrette ; –
la médaille commémorative
40/45 avec 2 sabres croisés ; –
la médaille
commémorative française de la guerre 39/45 avec la barrette Libération ; –
la médaille de la
Ville de Liège ; –
la Croix militaire
de 2ème Classe ; –
la Croix de
Chevalier de l'Ordre de Léopold ; –
Chevalier de l'Ordre
de la Couronne ; –
la Croix d'officier
de l'Ordre de la Couronne ; –
l'Insigne d'Or du
R.F.L. ; –
la médaille d'argent
avec palmes de la Reconnaissance de la FNAPG ; –
le diplôme d'Honneur
avec attribution de la Croix d'Honneur et la Rosette sans oublier l'Insigne
d'Or de la FNC, une distinction rarissime et combien méritée, remise au
Commandant DELCOURT le 13 septembre 1995. Mais la perte de Monsieur DELCOURT est
très lourde pour sa famille. C'est vers elle que je me tourne. Au nom du Conseil communal, du Collège
communal et de toute la population d'Oupeye et de Hermalle,
et en mon nom personnel, je présente à ses enfants et tout particulièrement à
sa toute dévouée Bernadette ainsi qu'à toute la famille mes condoléances émues. Que la terre de notre pays que vous avez
tant aimée vous permette, Monsieur DELCOURT, de reposer en paix. Hommage rendu par Monsieur Alain PELZER, Président de l'ASBL « Fort d'Eben EmaeL
». Au nom de tous les membres de l'ASBL «
Fort d'Eben Emael », nous
présentons à la famille nos plus sincères condoléances pour le décès de notre
Président d'Honneur et grand ami Albert. Dès 1986, Albert, tu t'es engagé pour
fonder notre ASBL et défendre ainsi la mémoire et le patrimoine du Fort
d'Eben-Emael. Tout au Long de ton mandat, tu n'as eu de cesse de veiller au mieux
à la bonne marche de notre association, en remplissant scrupuleusement ta
fonction de trésorier jusqu'en 2002. Ensuite, tu as continué à participer fidèlement
et activement aux réunions du Conseil d'administration jusqu'au bout de ta longue
vie. Toujours de bon conseil, modeste, discret mais attentif à tout comme un
ange gardien, tu veillais à ce que toutes nos actions se déroulent au mieux. Pour tout cela, cher Albert, l'ASBL «
Fort d'Eben Emael » te remercie profondément et s'engage à poursuivre ton
action dans la même voie, en commémorant le souvenir des moments tragiques de mai
40 que tu as vécus au fort et en veillant à conserver l'esprit d'équipe qui te
tenait tant à cœur. La devise de notre fort n'est-elle pas : « seul je ne suis
que sable, ensemble je deviens forteresse ». A côté de ton action au sein de notre
association, il ne faudrait surtout pas oublier l'homme engagé et l'ami qui se
cachaient derrière ta bonhomie, ta discrétion et ta trop grande modestie. Toute ta vie, tu t'es acquitté de tes
responsabilités avec beaucoup de volonté, de courage et de dévouement. A chaque
fois que tu l'as pu, tu as voulu défendre ta patrie. Ainsi, tu as combattu vaillamment
au fort d'Eben Emael comme maréchal-des-Logis, candidat sous-lieutenant d'active. Après la destruction rapide des
casemates pour lesquelles tu étais responsable de calculer les éléments de tir,
tu as poursuivi le combat en tirant au canon à partir d'une autre casemate. Par
après, tu as courageusement secouru tes camarades gravement brûlés par l'explosion
d'une charge creuse. En captivité, tu as
réussi à faire libérer de nombreux camarades francophones leur permettant ainsi
de poursuivre la lutte en Belgique. Lorsque tu as failli être démasqué, tu as alors
décidé que tu ne falsifierais plus qu'une seule fiche, la tienne. Cela t'a
permis de rentrer en Belgique et de t'engager aussitôt dans la résistance. Travaillant à la gare de Visé, tu as alors
fait passer les prisonniers de guerre français évadés pour des cheminots en
attendant qu'ils soient pris en charge par une filière d'évasion. A La Libération, tu t'es immédiatement
engagé comme volontaire de guerre à la 2ème Brigade d'Irlande, la Brigade
« Yser » pour combattre aux côtés des Alliés. La capitulation du Japon signée, tu
as poursuivi ta formation et une carrière exemplaire d'officier d'artillerie en
Allemagne et en Belgique. D'une humeur joviale et constante, tu as
été l'ami de tous et sans aucun doute cette amitié était réciproque. En te
perdant, c'est une très grande partie de la mémoire du Fort qui nous quitte
mais sache que nous te garderons toujours affectueusement dans notre cœur. Pour tout cela, au nom de tous nos
membres, nous te disons Adieu et Merci, Albert. |