Maison du Souvenir
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Une grande figure de la résistance s’en est allée (novembre 2012), au revoir Monsieur François Nivarlet L’histoire incroyable
de François Nivarlet Donnons la parole à notre plus jeune collaborateur,
Nicolas JOURDAIN, depuis longtemps déjà collectionneur averti. Le papa de maman, François NIVARLET, était dans
l'Armée Secrète. Un jour, il s'est déguisé en petit vieux et est allé
abattre sur la place Saint-Lambert un commandant de la Gestapo. Il avait trois
halles : deux pour le type et une pour lui, pour ne pas être pris vivant. Mais
il n'était pas seul. Dans ce genre de commando, il y avait toujours un autre homme
en couverture. Si le premier ne menait pas sa tâche à bien, le second terminait.
Et, pour mettre la résistance à l'abri, les deux acteurs ne se connaissaient
pas. Tels sont les propos de Nicolas rapportés dans la
Meuse par la journaliste Michèle Comminette en 2006. Mais Frédéric JOURDAIN, le père de Nicolas, avait,
de son côté, reçu précédemment les confidences de son propre père, Fernand,
autre grand-père donc de Nicolas. Il lui avait raconté l'une de ses expériences
de résistant. Place Saint-Lambert, il avait assisté à la « liquidation » d'un gestapiste
par un « petit vieux » ! Comme Frédéric était l'ami du frère de Sabine, qui
allait devenir son épouse, il lui raconta un jour cette histoire et François NIVARLET,
présent, bondit en questionnant : « Comment sais-tu cela ? » et Fred lui
répondit que son père le lui avait raconté avant de mourir. François a alors souri
et a déclaré : « Le petit vieux, c'était moi ! » Voilà vraiment une histoire extraordinaire, non ? Elle illustre à merveille le cloisonnement mis en œuvre
dans la résistance : sans le hasard, bien des années plus tard, François NIVARLET
n'aurait peut-être jamais su qu'il aurait été relayé en cas d'échec mais
surtout il n'aurait jamais connu le nom du deuxième « exécuteur ». Fort encore : l'épouse de François Nivarlet, grand-mère de Nicolas donc, manifesta, elle, son enthousiasme
patriotique de jeune fille en se cousant une robe aux couleurs nationales à l'occasion
de la Libération. Bien plus tard, elle a offert cette robe à sa petite-fille
Alice, douze ans, qui la prête volontiers à la Maison du Souvenir ainsi
d'ailleurs que tous les objets qu'elle collectionne à propos de ... la
Libération ! Une collection déjà impressionnante amorcée par le don d'une ...
robe ! Et une collection qu'Alice connaît à merveille et ne cesse d'enrichir ! |