Maison du Souvenir
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Commémorations du 8 mai
2022 avec la présence des écoles. Petit rappel des événements par Madame Cindy
Caps, Echevine des Affaires Patriotiques. Chers
jeunes concitoyens, Devant ce monument, comme chaque année,
nous allons honorer aujourd’hui la mémoire des habitants de nos villages qui
sont morts pendant les deux dernières guerres mondiales : la première eut lieu
entre 1914 et 1918, la seconde entre 1940 et 1945. Chacune de ces deux guerres
a duré environ cinq ans, soit presque le nombre d’années que vous passerez à
l’école primaire. Aujourd’hui est une journée de
commémoration. Commémorer, c’est se souvenir de moments importants de notre
histoire. Cela peut être des moments heureux, mais malheureusement aussi des
évènements ou des périodes tragiques. Mais pourquoi se souvenir de moments
douloureux, me direz-vous ? Ne vaut-il pas mieux les oublier ? Pourquoi revenir
ici chaque année et se rappeler les atrocités de guerres qui appartiennent
maintenant à un lointain passé. Pourquoi se souvenir des souffrances, des
injustices qu’elles ont causées, des destructions, de la perte de parents,
d’amis. Est-ce vraiment utile ? Sommes-nous concernés ? En vous approchant de ce monument, vous
lirez les noms d’habitants de nos villages tués ou disparus durant les deux
dernières guerres mondiales. Un de ces noms vous sera peut-être familier. C’est
peut-être le vôtre, ou celui d’un de vos parents. Il est possible que votre
grand-père, votre grand-mère, vous a déjà raconté l’histoire d’un de ces
habitants. Alors oui, cela vous concerne, car il fait partie de l’histoire de
votre famille. Mais la raison la plus importante de se
rappeler leur histoire, c’est pour ne pas oublier les circonstances qui ont
causé leur mort : la guerre. La
guerre est un événement stupide et inhumain. Ceux qui décident d’entreprendre
une guerre imaginent qu’ils remporteront une victoire sur leur adversaire.
C’est faux. Il n’y a pas de vainqueur à la fin d’une guerre. Dans les deux
camps, il y aura eu des morts, des blessés, des soldats et des civils
handicapés pour le reste de leur existence, des enfants privés de leurs parents. Dans les deux camps, il y aura
eu des destructions de villes, de villages. Dans les deux camps, des personnes
auront vu leur maison détruite. Et il y aura eu, aussi, des forêts détruites,
des rivières polluées, des animaux victimes de la
folie des hommes. Peut-on parler de victoire quand on paie
un prix aussi dramatique ? Aujourd’hui, malheureusement, il y a
encore des guerres de par le monde. Ceux qui les ont commencées ont oublié
cette vérité : il n’y a pas de vainqueur à la fin d’une guerre. Le monument devant lequel nous sommes
aujourd’hui est là pour nous rappeler cette vérité. C’est pourquoi il est si important.
Y sont gravés les noms des personnes entraînées dans une guerre qu’ils ne
souhaitaient pas. S’ils pouvaient maintenant s’adresser à vous, ils vous
diraient certainement que rien, absolument rien ne justifie une guerre et qu’au
contraire tout, tout doit être entrepris pour préserver la bonne entente entre
les hommes.
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