Maison du Souvenir
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Le Message du
C.A.P.O.R.A.L. JUILLET 2011 « C.A.P.O.R.A.L. »
signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le
Regroupement des Activités Locales. Editeur
responsable: M. Laurent Antoine, rue de Hermalle, 131, 4680 OUPEYE Oupeye, le 8 juillet 2011 A tous les membres du Conseil communal et du CPAS A Messieurs les Représentants de la Police fédérale A Messieurs les Représentants du Service d'Incendie A Mesdames et Messieurs les Président(e)s des Associations patriotiques de l'entité A Mesdames et Messieurs les membres des comités patriotiques de l'entité A Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs des établissements scolaires de l'entité A Mesdames et Messieurs les Représentants des Mouvements de Jeunesse de l'entité Madame, Monsieur, En collaboration avec les sections patriotiques locales, l'Administration communale d'Oupeye a le plaisir et le privilège de vous inviter aux cérémonies traditionnelles du 21 juillet 2011 qui, cette année, se dérouleront en l'ancienne commune de Vivegnis, selon l'horaire ci-après : - 10h30 : en l'église Saint-Pierre de Vivegnis : messe solennelle chantée par la chorale paroissiale suivie du Te Deum et du traditionnel dépôt de fleurs au monument aux morts. Ordre du Cortège : l) musique 2) délégation des écoles 3) porte-drapeaux 4) autorités politiques, militaires, patriotiques 5) public. Cortège en musique entre la sortie de l'église et l'école. Nous espérons pouvoir compter sur la présence d'une délégation des élèves des écoles des deux réseaux à cette cérémonie annuelle. - vers 11h45 : vin d'honneur de circonstance offert par l'Administration communale. Nous espérons vivement que vous aurez à cœur de rehausser cette belle manifestation de votre présence. Le port des distinctions honorifiques est souhaité. A l'occasion de ces festivités, nous vous remercions de pavoiser vos façades aux couleurs nationales et d'inviter vos voisins à le faire. Dans l'attente du plaisir de nous y rencontrer, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de nos sentiments distingués. Par le Collège, Le Secrétaire
communal, Le Député-Bourgmestre, L’Echevin des Relations publiques, P. BLONDEAU M. LENZINI L. ANTOINE Le Mot du Secrétaire
patriotique Pour
ce qui est de la commune d'Oupeye, les cérémonies officielles sont prévues à
Vivegnis le jeudi 21 juillet selon un horaire qui figurera ci-après, sur l'invitation, dans
la presse locale. A
l'église, l'office solennel ne
sera pas une messe de Requiem comme l'aurait souhaité la NVA et son
affreux leader Bart de Wever. Il ne peut être question de « Belgïe barst » (Belgique crève)
que les flamingants éructent inlassablement
en cette journée du 10 juillet. C'est
ce lundi matin 11 juillet que j'écris
l'éditorial. Je m'attends au pire tantôt
après ce que j'ai vu ce dimanche
à Courtrai, au Journal télévisé. Je suis indigné. Je suis amer, tout comme vous.
La situation est dramatique après
avoir laissé passer
plus d'un an
après les élections sans un vrai gouvernement. On risque gros, tous, Flamands, Wallons, Bruxellois. Qui donc évoquait la notion de « Non assistance à personnes en danger » ? Je viens de recevoir le
Journal des Combattants qui est l'organe mensuel de la FNC. Il paraît maintenant avec un côté pour les
francophones et l'autre en néerlandais. Devant et derrière, il proclame « Nous refusons tout séparatisme !
Nous sommes Belges ! » Et
moi, je dis : « Que représentons-nous encore, même en cumulant avec nos amis
de la FNAPG, les rares survivants des camps de
la mort, les anciens déportés au travail
obligatoire, les anciens Résistants ? » Aujourd'hui, nous ne sommes plus rien qu'une quantité
négligeable. Mais le nationalisme flamand qui date d'entre les deux guerres, qui a adhéré au pangermanisme
pendant l'occupation, persuadé d'arriver à ses fins et d'anéantir
l'hégémonie francophone en Belgique, lui est toujours là. Les
enfants des collabos ont succédé à leurs parents. On n'a pas éradiqué la peste brune. Ils sont nombreux ceux qui
nous haïssent. Mettez-vous bien dans la tête la traduction des caractères en
exergue sur la tour de l'Yser : « AVV-VVK » (Alles
Voor Vlaanderen en Vlaanderen
Voor Kristus) : « Tout pour la Flandre et la
Flandre pour le Christ ». En
juin, cela fait 13 ans qu'est mort Paul BIRON, combattant de 1940, ancien prisonnier de guerre, fondateur de l'œuvre humanitaire SOS/PG au bénéfice de laquelle il
accordait une importante ristourne sur les livres qu'il écrivait dans le
langage « wallonisant » qui a fait le succès des « Mononke ». Il venait de décéder lorsqu'en prélude à la commémoration
de la Fête Nationale à OUPEYE, en 1998, j'ai repris dans le « Message du
CAPORAL » son constat désenchanté et encore plus d'actualité aujourd'hui,
accompagné d'un poème dédié à ses anciens camarades. D'abord, désabusé, il écrit: « La Belgique, telle que nous
la connaissions, telle que nous l'aimions, elle est foutue... à jamais. Pour le
bonheur de qui ? Pourquoi ? Tout ce que l'on a donné pour que la Belgique vive,
ça a servi à quoi ? Tous
ces morts étaient donc finalement inutiles... » A tous nos
morts, ces inutiles A ceux qui sont
morts tout à coup, Sans comprendre, Dans un combat A ceux dont le
dernier regard Fut pour un
barbelé, Qui griffait la
Patrie ! A ceux qui sont
morts lentement, Torturés
savamment, Dégoûtant de
souffrance ! A ceux qui n'ont
voulu rien dire Et qu'on a
fusillé, Mais oui, Un clair matin
comme aujourd'hui ! A ceux qui ont
vécu, Vivoté et traîné Sur un lit d'hôpital Et puis qui sont
partis ... « Banal » Pour les autres... A ceux qui sont
morts seuls, A ceux qui sont
morts loin, A ceux qui
mourront demain Pour la Patrie, - Ces inutiles en
sursis, A tous nos morts, ces mots : LE PAYS NE SE
SOUVIENT PAS ! PAUL BIRON J'ai
voulu ressusciter notre ami poète. Cet habitant d'Ans se souvenait de ses
compagnons de combat et de captivité avec beaucoup d'émotion. Il
scrutait ce jour-là des photos prises au Stalag et pointait du doigt : Celui-là
? Mort dès sa rentrée de captivité ! Celui-là ? Décédé depuis je ne sais plus
très bien... C'est si loin ! Celui-ci ? Enterré il y a quelques jours. Sur
cette image, nous ne sommes plus que deux vivants. Le prochain ? Lui ou moi ? Est-ce
une question d'âge de se pencher ainsi sur son passé ? Ce passé que l'on aurait
voulu changer pour qu'il soit meilleur pour tout le monde. S'ils
avaient vécu... Nous aurions assisté à cette fête organisée pour les Noces d'Or
de celui qui rêvait de sa femme tous les jours. S'ils
avaient vécu, nous aurions pu passer ensemble de bons moments... Mais ils ne
sont plus là ! S'ils avaient vécu, ils
auraient vu aussi se dégrader lentement ce patriotisme qui était le nôtre. Celui
qui fit mourir des tas de jeunes pour que la Belgique vive. Celui de ces
flamands refusant d'être rapatriés comme tels et proclamant devant les officiers
allemands « Nous sommes d'abord Belges ! » Je
me demande, répétait Paul BIRON, si tous ces sacrifices, ces vies perdues, ces
santés délabrées, si tout cela ne s'est pas fait en pure perte. Je me souviens
encore de cet ami touché par balle, sur la Lys, me murmurant avant de rendre le
dernier soupir : « Pour la Belgique !». Cher
Paul, Ce
n'est pas tout le pays qui ne se souvient pas, ce n'est qu'une partie, mais une
trop grosse partie qui est née au lendemain de ton retour de captivité. Ils ne
pourraient se souvenir et on leur a bourré le crâne. N'empêche, grand est le
danger de scission du pays. L'avenir est incertain mais l'avenir ne te concerne
plus mon pauvre ami, c'est fini pour toi ! Georges ANTOINE Evasion de Belgique occupée rejoindre
les Forces Belges en Grande-Bretagne (suite) Suite à des arrestations massives effectuées à Liège et
environs, LEDENT Henri étant repéré, décida, sur les conseils de ses relations,
de se soustraire au sort qui fatalement aurait été le sien s'il était resté. Nanti de quelque argent et,
comme tout renseignement de ligne le Mont Kemmel (avion), ainsi qu'une adresse
en France fournie par Melle VAN ROY de Vivegnis. Le dimanche 12 avril, Henri
prit la route ou plutôt le train, direction Bruxelles. Repéré à la gare du Nord
(Bruxelles) par un gestapiste de Liège, il parvient à le semer et trouve refuge
pour la nuit chez Joseph CLOCKERS (originaire de Vivegnis), rue Sans Souci X.L. Le lendemain, il prend le
train à la gare du Midi pour Charleroi en compagnie d'un autre repéré. Arrivés
à destination, chacun descend du train par une porte différente et le
malheureux compagnon de voyage de Henri se fait
arrêter sur le quai. Un train démarre sur une autre
voie. Henri n'hésite
pas, saute dedans, se renseigne sur la destination et roule en direction de
Haine-Saint-Paul, passant par Mons. Il arrive à Chièvres vers 13 heures, où je
suis en service. Je le présente comme gendarme venant de Charleroi en quête de
ravitaillement. Toutefois, le commandant de brigade est mis dans la confidence.
Le lendemain, Henri part pour le Mont Kemmel. Il me revient deux jours après.
Le renseignement s'est révélé faux.
Nous cherchons une ferme où il
aurait pu se cacher, mais aux premiers mots de notre demande et les motifs donnés,
tous les fermiers hésitent, nous comprenons qu'il est inutile d'insister. Henri décide de tenter la
grande aventure, ceci se situe le samedi 18 avril. Pour ma part, commençant à en
avoir assez du service avec contrôleurs
et autres, je décide d'accompagner Henri. Nous arrêtons la date du lendemain le
19 avril. Je dois me faire remplacer dans mon service de planton à la brigade.
Je donne comme prétexte que mon collègue (Henri) retourne à Charleroi et que je
voudrais le conduire à Ath. Un marié consent à me remplacer pendant deux
heures. Le pauvre, il ne me reverra que deux ans et demi après. (à suivre) Dimanche 16 octobre 2011 Grande journée de Retrouvailles Invitation Mesdames, Messieurs, Comme chaque année, nous avons le plaisir de vous inviter à participer nombreux à la grande journée de retrouvailles agrémentée par un buffet gastronomique et diététique le dimanche 16 octobre 2011, aux Ateliers du Château, rue du Roi Albert, 50 à Oupeye. Programme de la journée : 11h : cérémonie académique, décorations de circonstance et apéro offert par l'Administration communale; 12h : buffet froid de haut standing. Buffet du Chef 1/4 de tomate aux crevettes grises La Coupe Neptune La 1/2 truite fumée 1/2 pêche monégasque Méli mélo de saumon frais et de saumon fumé Ballottine de volaille aux fines herbes Jambon à l'os Terrine parisienne Pilon braisé Le cœur d'Ardenne au melon Roosbeef Choix de 5 crudités Choix de sauces, petits pains et beurre Dessert : bûche glacée sur coulis de fruits C'est avec plaisir que nous avons décidé de renouveler notre confiance à la boucherie WERS Fils dont le papa est un ancien prisonnier de guerre, affilié à la section FNAPG de Haccourt. Comme chaque année, la Maison WERS nous offrira le dessert de circonstance... Pour participer à ce repas placé sous le signe de l'amitié, nous vous invitons à faire parvenir sans tarder votre inscription en remplissant le coupon ci-dessous et à virer votre participation financière fixée au prix promotionnel de 20 €. Comme d' habitude, les vins rouge et rosé vous seront proposés à prix démocratique. Attention ! Le nombre de places est
limité à 140 couverts ! Il est INDISPENSABLE de
remplir le coupon ci-dessous et de le faire parvenir au Département des Relations
publiques chargé de la bonne coordination de cette journée et tout
spécialement de l'aménagement convivial selon les souhaits de toutes les
sections (Administration communale, rue des Ecoles, 4 - 4684 Oupeye - Haccourt - 04 374 9444). Votre réservation sera effective dès réception du paiement au numéro de compte du Comité Exécutif des Associations patriotiques de l'entité : 000-3108073-96. Dans l'attente du plaisir de nous retrouver en cette agréable circonstance, nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en l'expression de notre considération distinguée. Le Secretaire patriotique, Le
Trésorier patriotique, L’Echevin, Le Député-Bourgmestre en charge des
Associations patriotiques G. Antoine L. Brolet L. Antoine M.
Lenzini Coupon à renvoyer par retour du courrier – car inscriptions limitées à 140 couverts et encodées par ordre d'inscription – au département des Relations publiques, Administration communale, rue des Ecoles, 4 – 4684 Oupeye – Haccourt. Nom, prénom : ………………………………………………………………………………… Fonction : ………………………………………………………………………………………. Assisterai o A la partie académique o Au buffet Serai accompagné de……. personnes. Je verse ce jour la somme de 20 € x……. = ………€ au compte n° 000-3108073-96 du Comité exécutif des Associations patriotiques d'Oupeye. o N'assisterai pas à la Journée de Retrouvailles. Date: Signature:
La Résistance dans
nos régions C'est le mardi 3 mai dernier que la nouvelle exposition de la Maison du Souvenir a pris ses quartiers. En une douzaine de scènes très réalistes (il faut voir la figure de notre pauvre résistant matraqué par le gestapiste !), nous relatons pas mal d'événements qui se sont produits chez nous et nous mettons à l'honneur quelques grandes figures de la Résistance. Merci Frédéric et ta famille, encore un fameux travail accompli ! Pour l'occasion, Toussaint Pirotte a, une fois de plus, écrit un livre relatant toutes ces histoires. Venez le découvrir ! Si vous en commencez la lecture, vous ne pourrez plus vous en détacher ! Des manières de résister, il y en avait des tas ! L'une des plus insidieuses, c'étaient les pamphlets qui étaient écrits contre les occupants. En voici quelques-uns ! La Complainte des Nazis Pierre Dac 1943 Une année finit, l'autre commence L'un après l'autre les mois s'avancent Apportant dans leur cortège bleu La promesse des jours plus heureux. Et pendant que la victoire s'apprête A revêtir ses habits de fête Le voile noir des désastres s'étend Oui, sur le Reich et ses derniers amis. C'est la complainte des nazis Le crépuscule avant la nuit Qui met au cœur des hitlériens L'âpre terreur du lendemain Elle exprime par ses accents La sourde angoisse du châtiment Dans la tempête et dans les cris C'est la complainte des nazis C'est la complainte des nazis. Miliciens, mouchards, tristes apôtres Cette complainte est également la vôtre Vous les traîtres, les vendus, les vomis Vous les lâches elle est la vôtre aussi Tortionnaires, bourreaux et mercenaires Elle rythme votre heure dernière Collaborateurs écoutez-la bien C'est pour vous que chante ce refrain C'est la complainte des nazis C'est la complainte des pourris Qui met au ventre des salauds La peur d'la corde ou du poteau Elle accompagne en quelques mots L'agonie de l'ordre nouveau A vos potences hommes de Vichy C'est la complainte des nazis A vos potences hommes de Vichy C'est la complainte des nazis. Voilà les gars de la vermine Pierre Dac 1944 Quand on est un salaud Un vrai, un pur, un beau, On se met au service De la maison Himmler (bis) Puis on fait le serment D'obéir totalement Quels que soient ses caprices Aux ordres du führer (bis) La croix gammée sur l'œil, On montre avec orgueil Qu'on est un grand champion Dans la cours à l'abjection. Refrain: Voilà les gars de la vermine, Chevalier de la bassesse Voilà les Waffen SS. Voyez comme ils ont fière mine C'est dans le genre crapuleux Ce qui se fait de mieux. Avant qu'on ne les extermine, Regardez-les consciencieusement. Voilà les gars de la vermine Du plus petit jusqu'au plus grand Du simple voyou à Darnand Ils sont Allemands. Et tout ça, ça fait Pierre Dac 1944 Le créateur de cette chansonnette Passait jadis pour un vrai chevalier D'autres encore parmi tant de grosses têtes Ont dans l'épreuve complètement perdu pied On les croyait très bien, ils étaient moches Et c'est ainsi qu'ils se sont révélés En préférant faire des sourires aux boches Par calcul ou stupidité. Et tout ça, ça fait De mauvais Français Pour lesquels il n'est Que le porte monnaie Faut savoir être opportuniste Afin de sauvegarder ses petits intérêts Et ils se sont mis à grands coups de Vichy Au régime collaborationniste Bien sûr maintenant, ça devient gênant Car tout de même ces saletés-là Quoi qu'on puisse dire ça ne s'oublie pas. Mais à côté de cette racaille honteuse Dont la conscience est un billet de mille francs Il y a la France, fière, digne et douloureuse Toute la France et ses millions de braves gens. Parmi ceux-ci est une élite rude Vivant symbole des vertus du pays Qui préfèrent tout à la servitude Armes à la main, a pris le maquis Et tout ça, ça fait d'excellents Français Des hommes au grand cœur Sans reproche et sans peur Sui combattent pour que notre France Soit toujours à l'avant-garde de l'honneur N'ayant simplement, pour tout ralliement Qu'un seul mot, rien qu'un seul, résistance ! Etroitement unis comme des amis Oui, ceux-là, ce sont des vrais, De bons et d'excellents Français ! Etroitement unis comme des amis Oui, ceux-là, ce sont de vrais, De bons et d'excellents Français ! Ceux du maquis, ceux de la Résistance Ils se sont enfuis dans la nuit Pour ne pas aller en Allemagne. Quittant leurs parents, leurs amis Se cachant dans la montagne. Et pour mieux servir leur pays, Ils ont pris le Maquis. REFRAIN Ce sont ceux du Maquis Ceux de la Résistance Ce sont ceux du Maquis Combattant pour la France Bravant le froid, bravant la faim Défiant l'horrible esclavage, Bravant Laval, bravant ses chiens Sans jamais perdre courage Ce sont ceux du Maquis Ceux de la Résistance Ce sont ceux du Maquis Jeunesse du Pays. Ils ont bravé tous les périls Dans leur âpre lutte secrète Sans souliers, sans pain, sans fusil Descendant de leur retraite Souffrant et luttant jour et nuit Nos amis du Maquis (au Refrain) Dès le jour du débarquement Dès l'aurore de la victoire Ils ont frappé les Allemands En plein jour, en pleine gloire Se joignant à tous leurs amis Nos amis de Maquis DERNIER REFRAIN Ce sont ceux du Maquis Ceux de la Résistance Ce sont les F.F.I. C'est l'armée de la France Contre nazis et miliciens Sans discours et sans bravades Se battant dur, se battant bien Des forêts aux barricades Ce sont ceux du Maquis Ceux de la Résistance Ce sont ceux du Maquis Jeunesse du Pays. Funérailles de Monsieur Joseph Lecane, ancien combattant et ancien prisonnier de guerre. Allocution prononcée par Madame le
Bourgmestre f.f. Arlette LIBEN, lors des funérailles
de Monsieur Joseph LECANE. Le défunt repose au funérarium
Hauben, rue Vallée à Hermalle. Les funérailles auront lieu le vendredi
22 avril 2011. Messe en l’église de Hermalle,
à 10h30. Merci
Monsieur le Curé de me permettre de prendre la parole en ce début d'office au
nom de la Commune d'Oupeye. Monsieur le Conseiller
provincial et Echevin, Messieurs les Echevins, Monsieur le Président du
CPAS, Monsieur le Président National
de Mesdames et Messieurs les
Président(e)s des Associations patriotiques, Monsieur le Secrétaire
patriotique et Messieurs les Secrétaires, Messieurs les Trésoriers, Mesdames, Mesdemoiselles,
Messieurs, C’est avec émotion que nous adressons ce vendredi 22
avril 2011 un ultime hommage à Monsieur Joseph LECANE. Le Collège communal et le Conseil communal que j’ai
l’honneur de représenter, souhaitent rendre ce dernier hommage à tous ceux qui
ont combattu et ont souffert pour la sauvegarde de nos libertés. Monsieur LECANE, par ses qualités d’Ancien Combattant
puis d’Ancien Prisonnier de Guerre fait, en effet, partie de tous ceux qui ont
vu leur jeunesse ternie par les horreurs de la guerre. Attaché au Fort de Barchon, Joseph LECANE a
vaillamment combattu lors de la campagne des 18 jours puis a connu pendant 5
longues années le dur statut de prisonnier de guerre en Allemagne. Il était affecté au stalag 18A à Kaisersteinbrück où plus de 25.000 prisonniers de guerre
français et belges étaient emprisonnés. Il fut aussi occupé au commando de Saint
Anton, avant d’être libéré le 7 mai 1945 à Lenbach. Joseph LECANE est rentré à Sarolay le 24 mai
1945. Je voudrais que ces quelques instants de recueillement
nous permettent de méditer sur les souffrances morales et physiques que
connurent Monsieur LECANE ainsi que tant de ses compagnons d’infortune. Au niveau professionnel, je me dois de rendre hommage
à un homme digne, courageux et particulièrement compétent, qui a effectué une
carrière complète en qualité de tourneur et réparateur de machines – outils, carrière
passée successivement aux établissements DOSIN de Wandre puis chez DELREZ à
Herstal, entreprise où Joseph LECANE a en outre exercé les fonctions de délégué
syndical CSC. A ce titre, il s’est dévoué sans compter pour
améliorer et défendre le monde ouvrier pendant plus d’une quinzaine d’années. Je me dois de rappeler que Monsieur LECANE est, à très
juste titre, titulaire de multiples décorations, dont notamment : ¨ ¨ ¨ ¨ A titre civil, Monsieur LECANE est titulaire de La perte de Monsieur LECANE est très lourde pour tous
ses amis des sections patriotiques locales, la FNAPG, la Fédération nationale
des anciens Prisonniers de Guerre et la FNC, la Fédération nationale des
Combattants. Ils déplorent la perte de
leur Secrétaire – Trésorier. C’est une perte lourde également pour l’ASBL le Fort
de Barchon dont notre défunt était membre actif et où
il avait la fonction de guide. Mais la perte de Monsieur LECANE est surtout une
douloureuse épreuve pour sa famille. Et c’’est vers elle que je me tourne pour témoigner
notre compassion. Au nom du Collège communal, du Conseil communal, de
toute la population d’Oupeye et, en mon nom personnel, je présente à Madame Lecane, son épouse, à ses deux fils Alain et Christian, à ses
belles-filles, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants ainsi qu’à toute la
famille mes condoléances émues et sincères. Que la terre de notre pays et de |