Maison du Souvenir
Accueil - Comment nous rendre visite - Intro - Le comité - Nos objectifs - Articles
Notre bibliothèque
-
M'écrire
-
Liens
-
Photos
-
Signer le Livre d'Or
-
Livre d'Or
-
Mises à jour
-
Statistiques
La fête annuelle des Porte-drapeaux
et du souvenir au Martyrs de la paroisse de Hallembaye Monsieur le curé, Monsieur le représentant du Bourgmestre, Madame et messieurs les mandataires communaux, Mesdames et messieurs les présidents et membres des associations patriotiques, Mesdames et messieurs les porte-drapeaux, Monsieur le représentant des pompiers Chers paroissiens, chers amis, Le temps passe mais le souvenir reste, voilà sans doute une des expressions les mieux appropriées pour qualifier cette cérémonie à laquelle vous assistez présentement. En 1991, sous l'impulsion de sa présidente, feue notre amie Blanche-neige, l'Amicale des porte-drapeaux Basse-Meuse/vallée du GEER organisait en cette petite paroisse de Hallembaye sa première manifestation patriotique annuelle. Aujourd'hui, 21 ans plus tard, et sans discontinué, cette manifestation à toujours lieu. S'il en est ainsi, c'est bien sûr grâce à vous tous. Aussi, je ne peux encore une fois que vous remercier, ceux qui célèbrent cet office et en assurent l'accompagnement musical ainsi que tous ceux qui y assistent. Votre présence atteste une fois encore du grand intérêt que vous porter à cette manifestation mais surtout atteste de votre volonté à vous souvenir de ceux qui se sont sacrifié pour défendre la patrie mais encore de ceux qui furent les innocentes victimes de ces terribles conflits qui saignèrent notre pays. De 1914 à 1918, de 1940 à 1945 : autant d'années qui plongèrent bien des familles, bien des villages dans la douleur et le deuil autant d'années qui enfantèrent chez nous des milliers de morts, des milliers de blessés, des milliers de ruines. Presque 70 ans se sont écoulés depuis la fin du dernier conflit; c'est le temps de trois, voire quatre générations ; c'est le temps des petits-enfants, voire arrière petits-enfants. A ces jeunes générations, et alors que les témoins de ces atrocités s'éteignent peu à peu, il nous appartient de dire: n'oubliez jamais mais souvenez-vous que beaucoup de nos vaillants soldats ont sacrifié leur jeunesse, ont sacrifié leur vie pour que vous puissiez vivre en liberté. A côté de cet hommage bien légitime que nous rendons à nos combattants, je voudrais également aujourd'hui mettre à l'honneur ceux qui, lors d'une cérémonie comme celle-ci, lors d'autres manifestations patriotiques ou enterrement d'un brave, répondent très souvent présent à l'appel : nos dévoués porte-drapeaux. Afin d'associer combattants et porte-drapeaux dans un même éloge, je me suis permis de reprendre un poème paru en avril 2012 dans le périodique du volontaire de guerre – section HERSTAL. Ce poème, je l'ai dénationalisé, pour autant que le terme soit français et aussi actualiser et, d'un poème qu'une petite française adressait voici des décennies à son grand-père combattant j'en ai fait un poème qu'un petit belge pourrait aujourd'hui adresser à un porte-drapeau Dites-moi pourquoi monsieur je vous vois si souvent Défiler dans la rue avec tous vos copains Vous portez des drapeaux, dans la pluie et le vent Marchant du même pas, unis dans la main Dites-moi pourquoi monsieur de l'église au cimetière Au monument aux morts on entend le clairon Vous déposez des fleurs sur des dalles de pierre J'aimerais tant savoir qu'elle en est la raison Dites moi aussi monsieur, qu'elle est donc l'origine De ces jolis drapeaux que vous portez fièrement Pourquoi vous défilez silencieux et si dignes Et que signifient ses rassemblements En réponse, mon petit, notre pays d'enfance Pour être grand et fort comptait sur ses enfants Beaucoup d'entre eux sont morts le cœur plein d'espérance Pour que vous puissiez vivre en paix tout simplement Regarde nous passez, respecte les emblèmes De ceux qui ont donné dans un même élan Leur jeunesse, leur sang, le meilleur d'eux même Sois fier de leur passé, c'était des combattants Car leur boum à eux, ce n'était pas la foire Ils n'avaient pour musique que la voix du canon Tous ceux qui tombaient n'avaient qu'un seul espoir Eviter à leur fils de connaître le front. Après ce poème, il ne me reste plus qu'à conclure et afin d'exprimer au mieux le patriotisme de nos combattants, le patriotisme de vous tous, je ne peux que scander : Vive la Belgique et Vive le Roi. Merci de votre attention et merci encore pour votre présence. Lieutenant-Colonel Hre Charles Devos |